CHANT I C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur Pense de l’art des vers atteindre la hauteur: S’il ne sent point du ciel l’influence secrète, Si son astre en nqissqnt ne l’a formé poëte, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif. Quelque sujet qu’on traite, ou plaisant, ou sublime, Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime: L’un l’autre vainement ils semblent se haïr; La rime est un esclave, et ne doit qu’obéir. Aimez donc la raison: que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix. Il est certains esprits dont les sombre pensées Sont d’un nuage épais toujours embarrassées; Le jour de la raison ne le sauroit percer. Avant donc que d’écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Prvo pevanje Gle, drski bi pesnik na Parnas da kroči, Da segne visoko, stihove da toči: Al’ ne oseti li upliv neba tajni, I rođenjem pesnik ne postane sjajni, Genije je sputan, navek porobljen brat, Feb je gluv za njega, a Pegaz tvrdovrat. Divno ili smešno, šta god da se peva, Razum s rimom složi, to se sad zahteva: Uzalud se mrze, jedno drugo glože, Robinja je rima, poslušati može. Razum treba volet; za pisanje važi: Sjaj i vrednost svoju od njega da traži. Nekih je duhova pomisao mraka, Obgrljeni vazda velom od oblaka; Ni dan od razuma ne zna da razluči. Pre nego se piše, misao se uči. Prema njoj se ravna pojam što se bistri, Izraz potom sledi, uređeni, čisti. Kad shvatimo dobro, kaže jasno svako, A reči što treba, naviru nam lako.
CHANT III Si d’un beau mouvement l’agéable fureur Souvent ne nous remplit d’une douce terreur, Ou n’excite en notre âme une pitié charmante. En vain vous étalez une scène savante: Vos froids raisonnements ne feront qu’attiédir Un spectateur toujours paresseux d’applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s’endort, ou vous critique Le secret est d’abord de plaire et de toucher Inventez des ressorts qui puissent m’attacher. Le sujet n’est jamais assey tôt expliqué. Que le lieu de la scène y soit fixe et marqué. Mais nous, que la raison a ses règles engage, Nous voulons qu’avec art l’action se ménage; Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable: Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Une merveille absurde est pour moi sans appas: L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas. Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose: Les yeux en le voyant saisiroient mieux la chose; Mais il est des objets que l’art judicieux Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux. Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez. Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Ces grands mots dont alors l’acteur emplit sa bouche Ne partent point d’on cœur que sa misère touche
Treće pevanje Ako nas ne trone prijatna žestina, Nit ispuni uvek jeziva milina, Niti dušu taknu samilosti čari, Uzalud vam scene učenjačkih stvari. Umovanja hladna omekšaće češće Gledaoca lenjog da ponekad plješće, Koji će uprkos retoričke strane Smoren lako zaspat il’ vam tražit mane. Tajna je u tome da mi srce tuče, Smislite šta treba da me to privuče. Što pre treba iznet šta je predmet sušti I promena mesta da se ne dopusti. A mi koje razum pravilima vodi Tražimo veštinom da se radnja zgodi, da na jednom mestu jedan dan potraje, prepuno do kraja pozorište da je. Ne nudite gostu što verovo ne bi, Istinito katkad ne naliči sebi. Čudesna a glupa ne priliči tema, Duh ne tiče ono u šta vere nema. Neka se ispriča što se videt ne da, Premda se sve bolje shvati kad se gleda. No, postoje stvari gde mudrost priskoči Da se s pažnjom sluša, a pokriju oči. U žalosti treba da stojite smerno Plač moj izazvaće plakanje vam verno. Krupne reči koje glumcu pune grlo Ne idu iz srca tronutoga vrlo.
Nikola Boalo, Pesničko umeće (L’art poétique, 1669‒1674)
Elle était déchaussée, elle était décoiffé Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis: Veux-tu t’en venir dans les champs ? Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis: Veux-tu, c’est le mois où l’on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds? Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive; Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois! Comme l’eau caressait doucement le rivage! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.
Ona beše izuvena Ona beše izuvena, kosa raspletena bila, Sedela je bosonoga u trščaru lelujavu, A meni se kao vila u prolazu pričinila, Pa joj rekoh: Hoćeš sa mnom po poljima gazit travu? Pogleda me smelo, ohole joj oči k meni streme Da počinu zadovoljno u trijumfu nad lepotom. Ja joj opet rekoh: Hajde, ljubavi je ovo vreme, Hoćeš sa mnom pod drveće gorostasno ići potom? Stopala joj bilje na obali nežno obrisalo, Pa ponovo kriomice poglednu me njeno oko, Šaljivica lepa zastade i zamisli se malo. O, kako su zapevale ptice u šumi duboko! A kako li samo voda priobalje milovaše! Ja je gledam: kroz trstike vitke k’ meni ide, eno, Lepotica, i plaha i srećna divljaka iz šaše, To se meni smeši oko njeno kosom pokriveno.
Viktor Igo, Kontemplacije, memoari jedne duše (Les Contemplasions, 1986)
Sa francuskog prevela: Nevenka Balanesković
Recezent: dr Nermin Vučelj, profesor francuske književnosti